Bataille autour de l'héritage d'Houphouët-Boigny : Sa fille et sa femme contestent le legs verbal et suscitent une grande colére de l'état

La guerre sur l'héritage d’Houphouët-Boigny bat son plein eh oui, la bataille est loin de connaitre son épilogue. La famille est préte à découdre avec le gouvernement ivoirien Un luxueux hôtel, situé dans le 7e arrondissement de Paris constitue le fruit de discorde entre une héritière du vieux et l'Etat de Côte d'Ivoire.

Une fille de feu Félix Houphouët-Boigny continue de contester le legs verbal par lequel son père avait cédé ses biens immobiliers et mobiliers à la République de Côte d’Ivoire.


Bataille autour de l'héritage d' Houphouët-Boigny
Hôtel Masseran, dans le 7e arrondissement de Paris, est le lieu où, malade, feu le Président Felix Houphouët-Boigny passa ses derniers jours dans la capitale française avant de revenir à Yamoussoukro, où il rendit l'âme, le 7 décembre 1993. Le premier président de la République de Côte d'Ivoire avait en effet fait de ce luxueux hôtel, son lieu privilégié de villégiature. Aussi, n'avait-il pas hésiter à l'acquérir pour en faire sa propriété.

Mais après le décès d'Houphouët-Boigny, ses successeurs se sont lancés dans une véritable bataille pour obtenir des biens immobiliers et mobiliers du vieux comme héritage. A en croire Jeune Afrique, l’État ivoirien s’est octroyé le 11 rue Masseran, en vertu d’un prétendu legs verbal selon révélé par des notaires ivoiriens.


Cependant, Hélène Houphouët-Boigny, fille adoptive d'Houphouët-Boigny, a contesté devant la justice française, l'attribution de cet luxueux hôtel, dont la valeur est comprise entre 4 et 7 milliards d’euros, à l'Etat de Côte d'Ivoire, réclamant donc sa restitution. Le Tribunal judiciaire de Paris a rendu son jugement, le 16 janvier 2020. Dans leur décision, les juges français ont débouté la fille du Bélier de Yamoussoukro. L'hôtel litigieux ne lui sera par conséquent pas restitué.

Plus de 25 ans après, cette saga des héritiers entre les ayants-droits d'Houphouët-Boigny est visiblement loin de sa fin à cause du déchirement au sein de la famille Houphouët.

Notons qu'en 2008, le mobilier et les tableaux de l'Hôtel Masseran ont été vendus à hauteur de 7.5 millions d'euros, une manne qui a permis le financement de l'hôpital St Joseph Moscati de Yamoussoukro.