A huit mois de la présidentielle, Alassane Ouattara propose un "deal" à Guillaume Soro.

Un mandat d'arrêt international a été émis contre Guillaume Soro pour tentative de déstabilisation et détournement de deniers publics. Selon une information publiée par La Lettre du Continent, dans sa parution du mercredi 19 février 2020, Alassane Ouattara tente de convaincre son ancien Premier ministre de se retirer de la course à la présidence de la République.

Depuis son retour manqué en Côte d'Ivoire, Guillaume se trouve en exil forcée en France. En effet, ses partisans sont convaincus qu'il est le candidat idéal pour succéder à Alassane Ouattara. 

Pour sa part, le député de Ferké, traqué par le gouvernement ivoirien, qui l'accuse d'avoir tenté de renverser le régime du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).

 "Plusieurs partis pro-Soro m’ont déjà choisi comme leur candidat, alors oui, je serai candidat", avait affirmé l'ancien chef rebelle lors de l'annonce de sa candidature, le 12 octobre 2019

Adama Bictogo, directeur exécutif du parti des houphouëtistes, a cru bon de banaliser la décision de Guillaume Soro de briguer la magistrature suprême. "C’est un non-événement. Ce qu’on retient de lui, c’est qu’il a été un bon chef rebelle et un mauvais Premier ministre", s'est-il exprimé au cours d'une conférence de presse.

Dans son numéro 818 du mercredi 19 février 2020, La lettre du continent renseigne que le président ivoirien tente en douce de convaincre le leader des soiroistes de retirer sa candidature. Le média français précise que le patron du RHDP a donné instruction à son jeune frère Téné Ibrahim Ouattara, qui séjournait en France, d'essayer de rencontrer Meité Sindou.