Curiosité / Foumbot : Une femme manigance le kidnapping de son enfant et demande une rançon à son mari !

La ville de Foumbot, situé dans la région de l'Ouest du Cameroun, a été le théâtre de ces faits dignes d'un film de drame.
Une dame, en complicité avec une de ses proches, a orchestré l'enlèvement de sa fille de 5 ans, dans le but de demander une rançon à son mari, actuellement établi à l'étranger.


Le département de Noun, dans la région de l'Ouest, est devenu depuis quelques temps le chef-lieu des rapts d'enfants suivis de demandes de rançons.
Rien qu'au cours du mois d'avril 2020, une dizaine d'enfants ont été kidnappés, et la plupart malheureusement retrouvés morts, assassinés par leurs ravisseurs.

C'est dans ce contexte que cette dame, a peut-être voulu profiter de ce climat de psychose qu'ont entraîné tous ces crimes, pour se faire de l'argent sur le dos de son mari, en utilisant son enfant âgé de 5 ans.

Ainsi, ce 19 Mai, la tante de la fillette est venue la kidnapper au domicile de ses parents, en l'absence de ces derniers.
La ravisseuse après avoir réussi son coup, a pris son téléphone pour demander une rançon. Après avoir constaté la disparition de son enfant, la maman de l'otage a alerté les forces de l?ordre et le père de l'enfant qui réside hors du Cameroun.

En retour, la gendarmerie a mis en place une opération dans le but de récupérer l'otage. Une opération qui a duré moins de 24 heures. Son exploitation par les forces de l'ordre a permis de constater que la maman de l'enfant, avait été à la tête de la magouille.

'' Grâce à la prompte réaction des fins limiers de la Brigade de Gendarmerie de Foumbot, une petite fille, enlevée le 19 mai 2020 à 16 heures par sa tante avec la complicité de sa mère, a été retrouvée le 20 mai 2020 à 14 heures, au domicile d'un individu sis au quartier compagnie. Les présumés kidnappeurs avaient pour intention d'exiger une rançon au père de l'enfant qui vit à l?étranger. Une enquête a été ouverte à la Brigade de céans '' a révélé le service de presse de la gendarmerie nationale.

La tante et la mère de l'enfant ont été mises aux arrêts, en attendant que la justice décide leur sort.