Crime passionnel à l'Institut Universitaire de Buea : Un jeune homme assassine sauvagement sa petite amie !
Le corps sans vie de
la jeune Lizette a été retrouvée ce dimanche 24 mai 2020 à la cité des
étudiants, dans la ville de Buea, chef-lieu de la région du sud-ouest.
La victime, étudiante de son état, a été tuée par son petit ami qui la
soupçonnait d’entretenir une autre relation avec un homme établi à l’étranger.
C’est une odeur particulièrement suspecte qui émanait de
la chambre d’étudiante de la jeune Lizette, à l'Institut Universitaire Catholique de Buea, qui a incité les voisins à appeler
les forces de l’ordre.
Une fois sur place, celles-ci défoncent la porte et
voient l’horrible scène : l’occupante des lieux, est allongée sur le
lit, ligotée et morte, apparemment depuis heures vu l’état de décomposition du
cadavre.
‘’ C’est une odeur inhabituelle qui a alerté le voisinage. Et les forces de l’ordre découvriront que la victime a été tuée puisqu’elle avait les mains liées par une corde à l’arrière du dos ‘’, témoigne un riverain.
D’après nos sources, la jeune fille aurait été tuée par
son petit ami, dont la jalousie excessive est déjà connue de tous les proches
du couple.
Le présumé meurtrier serait passé à l’acte, après avoir surpris sa dulcinée en
pleine causerie vidéo avec un rival résidant à l’étranger.
Le mis en cause est actuellement placé e garde-à-vue et soumis à l’interrogatoire des forces de l’ordre.
Ce crime d’ordre passionnel rappelle tristement l’affaire
Betchem Armel Gislain, ce jeune homme qui avait tué sa petite amie dans cette même
ville du Sud du Cameroun, en 2017.
Pour en revenir à cette affaire qui avait fait couler beaucoup d’encre, le
meurtrier avait posté des photos sur lesquelles il apparait avec la défunte,
avec la mention ‘’RIP Melar Vs Adl forever’’ .
‘’ Je n’ai jamais
été violent vis-à-vis d’elle. Je n’ai jamais planifié de la tuer. Je l’aimais,
je l’ai toujours aimée et je l’aime toujours. Cinq ans d’amitié, un an de
relation en couple, pensez-vous que je sois un monstre froid. Un assassin sans
cœur ? Je pense tout le temps à me rendre ou à m’enlever ce souffle que je lui
ai pris. Je pensais qu’à l’heure actuelle je serais déjà six pieds sous terre.
J’ai tout essayé pour m’ôter la vie, mais rien n’y fait. Je n’ai jamais voulu
ça. Je vous entends dire toutes sortes de choses sur moi, mais savez-vous
seulement si c’était volontaire ou accidentel ?’’ avait déclaré l’assassin
après son forfait.