Richard Bona en guerre contre le pouvoir : Le chanteur s’attire les foudres du Colonel Didier Badjeck !
Le célèbre bassiste
camerounais Riichard Bona s’est lancé depuis quelques temps dans une vraie
campagne de dénigrement du régime en place au Cameroun.
Si le musicien peut compter sur le soutien d’une grande partie des internautes,
il s’est parallèlement mis à dos les pontes du régime, à l’instar de l’ancien
Directeur de la communication du ministère de la Défense, le Colonel Didier
Badjeck.
Depuis quelques semaines, le chanteur qui a pris la nation américaine, multiplie les sorties incendiaires à l’encontre
du Président Paul Biya et du gouvernement de Yaoundé en général.
L’artiste dénonce en particulier les présumées fraudes
électorales et les exactions du régime en place. Raison pour laquelle il lance
désormais un appel à la révolution adressé à tous les fils du Cameroun.
‘’ Si les Camerounais réussissent encore l’exploit de se
laisser empoisonner la vie par les spécialistes du holdup politique, alors je
ne prendrai plus la parole pour parler du Cameroun’’ a déclaré Richard Bona dans une de
ses nombreuses vidéos publiées sur ses pages officielles.
Cet originaire du
département de la Haute – Sanaga avait par ailleurs conclu son appel en invitant
‘’ tous les Camerounais sans distinction de chapelle ou d’origine à faire leur
le combat du refus de la perpétration de la forfaiture’’.
Face à ces propos jugés outrageux envers les autorités
camerounaises, le Colonel Didier Badjeck, est monté au créneau.
Dans une tribune ouverte, il a tiré à boulets rouges sur l’artiste
reconverti en activiste, qu’il a caricaturé de ‘’ singe d'une société
occidentale atone ‘’.
Lisons :
'' Monsieur Richard Bona, j'avais de l'estime pour vous, mais vous venez de la détruire pour qu'elle se transforme en un profond mépris. Vous avez insulté tout un peuple, toute une nation. Qui vous en donne l'outrecuidance, vous qui devenez les vrais singes d'une société occidentale atone, en perte de repères et de valeurs?
Avec plusieurs amis, nous venons de brûler tout ce qui ressemble à vos productions dans nos discothèques, ainsi vous amuserez la galerie chez vos employeurs qui vous adulent au prorata des insultes proférées à l'endroit du pays qui vous a vu naître.
Si Manu Dibango, paix à son âme, suivait ce déshonneur qui
vous colle définitivement à la peau comme l'ingrat dont vous en paraissez être
le modèle le plus absolu, il se retournerait dans son repos éternel.
Une virtuose sans âme est un tam-tam sans écho. Dans votre
sillage désormais, la sulfureuse honte! En tout état de cause, ni les mots, ni
le maquillage ne feront de vous leur frère, ceux à qui vous faites apparemment
plaisir vous trouveront bien un défaut de faciès pour vous ostraciser après
service rendu''..