Ayah Abine apporte son soutien à Charlotte Dipanda ! ‘’ Elle était une superstar… maintenant les langues de démon sont fâchées et la diffament "
Suite à une sortie
médiatique dans laquelle elle faisait part de son rêve de voir un jour le
Cameroun connaitre une alternance politique, Charlotte Dipanda est devenue la cible
de violentes attaques.
Traitée de tous les noms, notamment par les partisans du Président Biya, la
chanteuse croule sous les menaces et est passée de star à persona non grata au
Cameroun en un temps record.
Face à tout de
déferlement de haine envers la diva de la musique, l'ancien juge et politicien,
Paul Ayah Abine, a tenu à lui apporter son soutien.
Après Linda Raymonde, Charlotte Dipanda vient de recevoir
le soutien de l?ancien avocat général près la Cour suprême Paul Ayah Abine.
Ce dernier a fait paraître une tribune dans laquelle il s'offusque des attaques
contre l'artiste internationale, juste parce qu'elle a donné son point de vue
sur le sujet de l'alternance au Cameroun.
Par ailleurs, le magistrat fustige le fait q'on soit arrivé à oublier tous les services que Charlotte a rendus à la nation.
'' Charlotte Dipanda était une superstar, chèrement saluée, aimée et acclamée, quand elle a chanté pour les festivités sportives. Maintenant qu?elle a proclamé la vérité, maintenant que le Saint-Esprit l?a guidée, les langues de démon sont fâchées et la diffame '', a exprimé Paul Ayah Abine.
Ce militant du People Action Party (PAP), un parti d'opposition, salue cette prise de position de l'artiste, et dénonce ''l'hypocrisie camerounaise'' sur ce coup, car pour lui, la politique de façade est ''un syndicat du crime''.
Pour rappel, Charlotte Dipanda, invitée à donner son avis
sur la pérennité du gouvernement de Paul Biya, avait déclaré qu'elle est
pour une alternance politique dans son pays.
'' Il est temps que le Cameroun se développe. Parce que tant qu'il n'y a pas
d'alternance il n'y a pas véritablement de développement possible. Je pense que
l'Etat actuel est arrivé à bout de ce qui pouvait proposer au Cameroun et
qu'humblement il gagnerait à céder la place à une nouvelle gouvernance. Sans
rancune ! '' avait-t-elle déclaré sur la VOA.