Cette femme de ménage séropositive abuse de l’enfant de son patron

On sait tous que les enfants exposés à la violence domestique subissent un stress psychique énorme. Ils sont traversés par la peur, la pitié, se sentent paralysés et impuissants. Même si l?enfant n?est pas lui-même la cible des agressions physiques ou psychiques, il en est toujours affecté. Assister à la violence de leurs parents ou d?autres personnes chargées de leur éducation constitue pour les enfants et les adolescents une forme de violence (psychique).


Souvent on croit à tort qu?on a déjà tout vu, jusqu?à ce qu?une affaire survienne et nous prouve le contraire. C?est ce choc qu?inspire l?histoire d?une femme de ménage zimbabwéenne qui a défrayé la chronique en abusant sexuellement de l?enfant mineur de son employeur. 

Tout se passe dans les ruelles feutrées d?un quartier chic de Harare, la capitale Zimbabwéenne. Memory Makore, la quarantaine toute fraîche, est une mère de cinq enfants qui a délaissé Zvomuya, le petit village dont elle est originaire, pour aller se chercher dans la capitale.

Rapidement elle est engagée comme femme de ménage par un résident hautement influent de Harare. Admiratif de cette mère célibataire battante, son nouveau patron l?invite à s?installer à son domicile comme il le fait pour tous ses employés, ignorant le lourd secret de Makore : elle est séropositive depuis déjà plusieurs années.

Pendant plusieurs mois, Memory Makore vit paisiblement au domicile de son patron et s?applique à son travail jusqu?à cette nuit fatidique d?avril 2018 où, pénétrant la chambre du fils du patron âgé de seulement 12 ans, elle le pousse à avoir un rapport non protégé avec elle ! 

Si seulement ça s?était arrêté là ! Malheureusement durant la nuit du 31 janvier 2019 elle a encore sévi, profitant de l?absence des parents et attendant patiemment que les autres employés de la maison aillent se coucher pour gâter l?enfant d?autrui. N?eût été l?intervention de Fadzai Kumula, une autre employée qui a forcé Makore à avouer ses crimes le lendemain et a encouragé le jeune garçon à la dénoncer chez ses parents, elle aurait continué sa sorcellerie !

L?affaire a fini par arriver au tribunal et tout le monde quand Makore a directement avoué son crime, sans remord ni compassion. « Je plaide coupable » a-t-elle dit à la magistrate Jessy Kufa. À elle d?ajouter « J?admets que ce que j?ai fait était mal. Je ne sais pas ce qui m?a pris. J?ai couché avec le garçon deux fois, mais je ne pense pas qu?il soit infecté ».

Face à cette horreur, la sentence prononcée le 6 février dernier fut très sévère : 25 ans de prison ferme, une peine bien méritée pour une sorcière comme ça ! Si un premier rapport médical montre que la victime est séronégative, d?autres tests seront faits dans quelques mois pour confirmer ces résultats. Les prières de toute la Wanda Team sont derrière cette famille.

Protégeons nos enfants et nos cadets la rue est strong !