Massacres de civils au NOSO : La France tape du poing sur la table !

Le dimanche 10 janvier 2020, plusieurs civils ont été tués dans le village de Mautu, une localité située dans l'arrondissement de Muyuka, département du Fako, région du Sud-ouest.
Suite à cette énième tuerie en zone anglophone, la France a rompu le silence et condamné ces actes barbares qui déciment le peuple des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.

Plusieurs civils ont été tués, dont des enfants et des femmes, ce dimanche 10 janvier 2020.
L’ONG internationale Human Rights Watch (HRW) parle de plus d’une dizaine de morts et plusieurs blessés. Cette ONG accuse notamment des éléments des forces armées camerounaises d’avoir massacré ces civils.

Dans un communiqué publié le lundi 11 janvier, soit 24 heures après, le capitaine de vaisseau Cyrille Serge Atonfack a donné une autre version. A en croire le porte-parole de l’armée Camerounaise, les éléments du 21e Bataillon d'Infanterie Motorisée ont mené une raid le dimanche 10 janvier 2021 dans un camp de combattants séparatistes, situé à Mautu. Au terme des combats, plusieurs insurgés ont été neutralisés et d'autres ont été blessés. Des armes et munitions ont été récupérées.

Le même communiqué indique par ailleurs que les rebelles ont par la suite conçu des images pour essayer de faire endosser aux forces de défense et de sécurité un «aveugle massacre perpétré à Mautu».