Portrait : Thomas, cet homosexuel camerounais engagé pour la cause des réfugiés LGBT en France !
Shakiro qui vient de s’envoler pour la Suisse est
peut-etre l’homosexuel le plus en vue au Cameroun, mais il n’est pas le seul
ressortissant du pays de Paul Biya à réclamer la liberté d’orientation
sexuelle. Il y’a son compatriote Thomas, qui se bat également pour la reconnaissance
des droits de la communauté LBGT en France.
Portrait.
Pour se mettre à
l’abri et vivre leur sexualité considérée comme une déviance, certains sont
obligés de quitter le territoire national pour se réfugier ailleurs. C’est le
cas du jeune Thomas qui vit désormais en France. Ce dernier vit une histoire
particulière.
Militant LGBT, Thomas a fui le Cameroun en 2017. Aujourd’hui à Paris, il
travaille pour l’accueil des réfugiés homosexuels. Pour lui la France est
formidable pour lui. « Ce qui rend la France formidable, c’est sa diversité.
N’oubliez jamais ça. C’est magnifique ! Dans l’Agora Ouest-France sur le
village du forum Normandie pour la paix, à Caen, applaudissements des lycéens.
Ils suivent la rencontre organisée avec le Haut-Commissariat des Nations Unies
pour les réfugiés (HCR). Thomas, Camerounais de 33 ans, rend hommage à son pays
d’accueil. Il a dû quitter son pays en 2017 à cause de son orientation
sexuelle. Depuis l’âge de 18 ans, je suis un activiste sur la question LGBT »,
rapporte l’ouest-france.fr.
Il faut dire que le Cameroun est impitoyable avec l’homosexualité. Pourtant la
pratique prend de l’ampleur dans la société. Le 11 mai dernier, un tribunal
camerounais a condamné deux femmes transgenres à cinq ans de prison et à des
amendes de 200 000 francs CFA en vertu d’une loi interdisant les relations
homosexuelles. Ces femmes, Njeuken Loic (connue sous le nom de « Shakiro ») et
Mouthe Roland (connue sous le nom de « Patricia »), qui n’auraient jamais dû
faire l’objet d’une arrestation, ont déjà subi des abus en détention
provisoire.