Témoignage glaçant : « J’ai attrapé le Covid il y a un an et je ne suis toujours pas guérie »

Tout a commencé le 19 mars 2020, lorsque Pauline a contracté le Covid-19 sur son lieu de travail. En revenant sur ce qui a mené à sa contamination, elle raconte au média en ligne Brut qu’elle se trouvait dans une pièce fermée avec une collègue asymptomatique.


"Elle ne toussait pas et il se trouvait qu’elle avait le Covid", explique la jeune femme, “quatre jours après, j’ai développé les premiers symptômes ». Parmi eux, elle cite de la fatigue, une toux et un mal de tête. Mais ces derniers finiront par évoluer, pour durer plus longtemps que prévu. 

Depuis sa contamination, Pauline raconte qu’elle n’a toujours pas réussi à “retrouver une vie normale”. La femme a d’ailleurs créé une association à cet effet pour que les experts reconnaissent la forme longue de la maladie chez certains patients et améliorent sa prise en charge. En décembre, elle raconte à Cnews souffrir “de douleurs très importantes dans la poitrine comme un coup de poignard, des acouphènes et sinon, de la fatigue, et des malaises à l’effort intellectuel ou physique”. Elle confie également ressentir une sorte de pression et « d’enserrement crânien très très fort”, lorsqu’elle parle ou “réfléchit trop longtemps”. Des signes persistants qu’elle attribue au Covid-long, ce que la Haute Autorité de santé appelle quant à elle des symptômes prolongés suite à une infection au Covid-19. 

Désormais, Pauline qui prépare une thèse en psychobiologie ne peut travailler "que par tranches de 30 minutes". En outre, l’impact physique des symptômes a fortement impacté sa capacité de mouvements. “Je ne peux pas marcher longtemps, je ne peux pas bouger, je peux pas lever des choses ou soulever quelque chose de lourd” détaille la jeune femme. Et cela s’applique même à des objets du quotidien “comme un plat ou une assiette”, décrit-elle. “Je ne peux plus vivre toute seule, du coup, à 27 ans, je retourne vivre chez mes parents”, confie-t-elle à BFM TV, avouant avoir complètement changé son quotidien. Pour autant, elle fait preuve d’optimisme et souhaite rebondir après cette épreuve, même si elle admet que "ce n’est pas facile". 

Citée dans une publication de France Assos Santé le 5 mars dernier, Pauline Oustric révèle qu’elle n’a pas encore retrouvé ses capacités. On lui a également diagnostiqué une dysautonomie, à savoir une dérégulation du système nerveux autonome. En outre, elle ferait face à de nouveaux symptômes, notamment un dérèglement de sa température corporelle qui nuit à son sommeil et des signes cutanés comme des bleus sur ses membres inférieurs.