NOGEC : Mutamba relâché après les graves blessures infligées par les forces de l’ordre

L’opposant Constant Mutamba a été finalement libéré par la police suite à son interpellation à l’issue de la marche pacifique qui a eu lieu samedi dernier.
Brutalisé, il dénonce les maltraitances qu’il a subies suite à son interpellation.

Mutamba MuTungunga et Dieu Benit Basuki ont été relâchés samedi tard par la police après leur arrestation lors de la marche pacifique organisée par la NOGEC pour dénoncer les massacres des Congolais dans l’Est du pays.

L’opposant a inhalé la fumée de gaz lacrymogènes. Il a été brutalisé avant d’être embarqué dans une Jeep 4×4 par les forces de l’ordre. « Après notre arrestation par la police, le président et moi venons d’être relâchés », a-t-il écrit Basuki sur Twitter.

A cette occasion, il a remercié tous les camarades révolutionnaires pour le soutien manifeste témoigné à leur égard.

Face aux bavures policières, la Fondation Bill Clinton pour la paix a, dans un communiqué signé par son président Emmanuel Adu Cole, condamné l’arrestation du leader de la NOGEC, Constan Mutamba et ses militants pendant la marche parcifique le 1er mai 2021.

A cet effet, la FBCP rappelle à l’opinion tant nationale qu’internationale que la marche pacifique est autorisée par la Constitution congolaise du 18 février 2006 en son article 26.

« Et donc, nous demandons à la police nationale congolaise d’être apolitique et de jouer son rôle de protéger la population et ses biens », a insisté l’organisation.

Notons que la NOGEC, regroupement politique et membre du Front commun pour le Congo de Joseph Kabila a organisé une marche pacifique pour décrier les massacres des civils dans la partie Est du pays.