Etoudi : Paul Biya offre un logement à Yaoundé aux camerounais de la diaspora !

Dans son discours adressé à la nation, le Président Paul Biya lançait un appel fort pour un retour au pays des émigrés camerounais. Dans la perspective d’encourager cette rentrée, une maison est ouverte pour les camerounais de la Diaspora pour un séjour au bercail.

 

Le 7 mai dernier, le ministre du domaine, du cadastre et des affaires foncières (Mindcaf) Henri Eyebe Ayissi a effectué une visite dans ces locaux initiés par le Réseau parlementaire pour la Diaspora, la Coopération Décentralisée et Transfrontalière « REP-COD ».

C’est au troisième étage de l’immeuble Balanof, bâtiment annexe face calafatas que se situe le point focal de la diaspora camerounaise à Yaoundé. « Je pense qu’on ne pouvait pas espérer mieux. En plus nous sommes au cœur de la ville. Si la Diaspora arrive au Cameroun, ils pourront contacter le secrétariat pour une réservation d’hôtel, ou pour tout autre service. Donc, nous sommes à leur disposition. », se félicite l’Hon. Louis Henri Ngantcha, président du « REP-COD ».

Initialement composé de deux pièces, le siège de la diaspora comporte à présent sept bureaux pour cadres, deux autres destinés au secrétariat et au service de communication, deux salons d’accueil, et une salle de réunion polyvalente.

Ces espaces aménagés, « serviront non seulement de siège pour le Réseau des parlementaires pour la diaspora, mais aussi de cadre d’accueil pour nos compatriotes de passage à Yaoundé. Ils auront dans ces locaux deux salons aménagés pour les accueillir. C’est leur maison. Ils doivent se sentir chez eux lorsqu’ils sont de passage à Yaoundé, entre deux rendez-vous, ils peuvent se reposer, attendre leur prochaine audience ici. S’ils ont des rendez-vous d’affaire, au lieu d’errer dans la ville, ils peuvent venir rencontrer leurs partenaires d’affaire ici. », détaille le tout premier président du REP-COD.

« Nous comptons sur vous pour pouvoir lever les barrières inutiles qui empêchent les camerounais de la Diaspora d’investir chez eux. Rappelez leur que de l’étranger, chacun peut contribuer au développement de sa localité », a recommandé Henri Eyebe Ayissi.