Révélations sur l’affaire des balles tirées sur Claudia Wangata ! Pas les gardes de Nyakeru, mais de Sassou ! (Photos )
Les images choquantes de cette jeune dame dont le corps
a été criblé de balles ont fait le tour des réseaux sociaux et suscité de vives
émotions en RDC.
La victime défigurée par des balles
tirées par des militaires d’un cortège qu’elle suivait la nuit du 12 décembre
dernier à 1 heure du matin, a échappé de justesse à la mort. Les détracteurs de
Félix Tshisekedi ont vite attribué cette bavure aux gardes du corps de son
épouse, Denise Nyakeru Tshisekedi. Toutefois, le vérité est toute autre !
Les commentaires virulents et critiques exacerbées s’en sont
suivis pour condamner cette bavure et charger l’épouse de Félix Tshisekedi et
mettre en cause l’Etat de droit que prône son mari. Mêmes certains médias en
ligne en quête du sensationnel et sans aucune notion de vérification, qui
relayent les réseaux sociaux au lieu que ces derniers les relayent, ont raconté
des salades.
Après vérification, revérification et plusieurs
recoupements de Scoopdc.net, les gardes du corps qui ont tiré sur la fille de
feu docteur Wangata, sont ceux du président congolais Denis Sassou Ngouesso en
séjour privé à Kinshasa à l’occasion d’un mariage de son neveu Amedée Ngasaki.
Ces gardes du corps qui ont constaté l’intrusion d’un
véhicule non autrement identifié qui le suivait nuitamment auraient tenté à
plusieurs reprises par de mouvement d’intimidation de véhicules de la suite
pour les dissuader, sans succès. A l’entrée de la concession où devait finir la
course du cortège et après avoir baissé la vitre de leur véhicule, les gardes
vont sommer la conductrice en lingala : « Oza nani, oza nani »,
entendez : « qui es-tu ? Qui es-tu ? ». Mais la fille Wangata
avait les vitres de son véhicule montées et fonçait pendant que le dernier
véhicule de la suite tentait de la stopper en heurtant d’ailleurs un militaire
descendu du véhicule pour la raisonner.
Pensant que la vie du Président Sassou était en danger, les
militaires de l’escorte ont alors par radio informé leur collègue de la suite,
du passage en force de la jeune dame. C’est ainsi qu’arrivé à la dernière barrière,
d’autres véhicules vont s’interposer pour l’obliger à descendre de son
véhicule. C’est après son envolée verbale contre les militaires que les coups
de feu partiront, la blessant à la cuisse gauche et à la mâchoire inférieure.
Attitude non exagérée de cette garde au vue du comportement de l’intruse.
Et les informations parvenues au média en ligne font état de
la prise en charge totale des soins médicaux à la Clinique Ngaliema de la
victime par le président Sassou Ngouesso. Son état se serait stabilisé et son
évacuation vers l’étranger est déjà envisagée.